Je le tenais dans mes bras… Il était calme, essoufflé. Il me regardait puis regardait autour de lui. Il découvrait à ce moment un nouveau monde.
Je le tenais dans mes bras…mon fils. Il était beau. Le sourire sur mes lèvres, mes yeux ne s’en décrochaient pas.
Il était là. Comme par magie. Je découvris la joie de père. La joie divine. Cet être dans mes bras était une moitié de moi.
Puis, encore sur mon nuage, je regardais ma femme et je me demandais à ce moment : « Et s’il n’avait pas tort Corneille ? Dieu est certainement une femme ».
Je regardais ma femme avec admiration. Neuf mois de grossesse, un accouchement que je trouvais pittoresque. Elle qui venait de subir les douleurs de l’accouchement il n’y a même pas cinq minutes, nous regardait et souriait comme si de rien n’était.
« Waouh…et après ils vous diront
que c’est l’homme le sexe fort…
celui qui pleure juste pour un mal de tête. »
A chaque fois que je regardais ma femme pendant sa grossesse, je l’imaginais avec la cap de wonderwoman. J’admire ma femme et maintenant je réalise ce que ma mère a subi pour moi. Une larme s’échappa de mon œil droit. Ma mère, une autre héroïne. Celle qui m’a donné la vie était aussi passée par là.
La grossesse de ma femme avait renforcé le lien que j’avais avec ma mère. Elle avait renforcé le respect et toute l’admiration que je ressentais pour ma mère.
Non, l’égalité des sexes est une utopie. Elle n’existera jamais car un homme ne pourra jamais égaler une femme.
Tout ce qu’il me reste à faire maintenant est de chérir ma famille.
Une pensée à toutes nos femmes. Vous êtes des héroïnes.
Yves Bada
ps: photo Inès glam flairy centerblog
en extase!!!
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